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TransPyrénéenne 2011
5 janvier 2011

Rando 2005

Après une année à gagner notre pain quotidien, nous envisageons de remettre le couvert pour une nouvelle rando.

Nico, qui était parti en 2004 faire une partie du GR10 avec Tony, est bien branché par l’idée.

Vu qu’à cette époque nous bossions ensemble, nous nous croisions assez souvent (Tous les jours !) pour aborder le petit périple à venir.

Destination : Les Pyrénées, ce sont les montagnes les plus proches de notre région et il y a un terrain de jeux suffisamment vaste pour s’en mettre pleins les yeux et s’oxygéner le cerveau.

Départ le mercredi 15 juin, nous partons de Cauterets (Alti 927m) dans les Hautes-Pyrénées vers 12H00, on passe devant les Thermes et direction le GR10. Il est comme même bien pratique ce petit sentier balisé de blanc et de rouge !

Riche de l’expérience de l’année passée, mon but est de ne pas me perdre. Mais je compte aussi sur Nico, avec lequel nous formons une équipe de choc prête à s’élancer en plein cœur de ces fameuses montagnes.

Nous grimpons aussitôt en logeant le gave de Gaube qui nous guide vers le Lac qui porte le même nom. L’ascension est bien raide et après avoir atteint le lac vers 17H, nous arrêtons notre journée à 18h30. Nous installons notre campement à la cabane de Pinet où nous pouvons profiter d’un repos bien mérité. Cette petite grimpette nous a catapulté à une altitude de 1783m. La montagne est belle et devant nous, nous devinons le chemin que nous arpenterons demain vers des hauteurs encore plus élevées. Bon d’accord, ce n’est pas l’Himalaya, mais bon, venant de Vendée, je peux vous assurer que la différence est de taille !!!

Petite anecdote : Durant l’ascension, et « à Cause » de l’euphorie d’être ici, nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas pris le Soin d’appeler nos compagnes, nos chères et tendres. Nous voulions absolument corriger cette erreur le plus rapidement possible. Et ATTENTION ! Notre volonté était telle qu‘elle aurait pue « gravir des sommets »… Et là ! pas de chance, aucun réseau, aucun appel possible… Tout en marchant, et vous pouvez nous croire, nos âmes n’en menaient pas larges. Nous cherchions désespérement une solution. Et c’est devant nous qu’elles se présentaient. Deux randonneuses qui redescendaient à Cauterets. Nous leur avons alors gentillement demandé d’appeler nos moitiés pour les rassurer que tout allait pour le mieux. N’ayant qu’une parole, elles se sont appliquées à joindre nos femmes, qui certes rassurées, ce sont quand comme même demandés si nous étions bien dans les Pyrénées et pas à Ibiza.

 

Un bon bivouac dans un environnement de rêve nous fait  passer une bonne nuit. Après un bon petit déj’, nous reprenons la route vers la NEIGE. Et oui, très vite, le sol est tout blanc, nous marchons pendant une bonne heure sur de la neige déjà marquées par les semelles de  randonneurs. Nous sommes mi-juin et il n’est pas rare de trouver de la neige à ces hauteurs, et pour nous, ce n’est que du bonheur, comme des gamins, qui au petit matin, s’émerveilleraient de voir leur jardin recouvert d’un manteau blanc.

Toutefois nous sommes prudents car chuter maintenant nous feraient dévaler une sérieuse pente et je préfère rester concentrer à avancer. « dur dur » ce sont ces deux mots que nous avons retenu le soir au bivouac car la montée jusqu’à 2734m est encore gravée dans nos mémoires, peut être aussi dans nos muscles !

Une fois arrivé sur la crête, nous voyons le refuge de Bayssellance, qui, je crois, est le plus haut de Pyrénées côté français. Une halte s’impose dans ce lieu où de nombreuses personnes y viennent pour y passer la soirée après avoir grimper durant la journée. Une «  assiette du Berger » est la bienvenue pour nos organismes qui ont besoin de se ressourcer. Et une bonne « KRO » est également nécessaire  pour retrouver toutes nos compétences.

Dans cet endroit, loin de tout, nous étions à des millénaires de toutes les emmerdes qui peuvent vous pourrir un quotidien.

Nous reprenons nos sacs et descendons vers le lac d’Oulettes d’Ossoue. Nous croisons plusieurs groupes qui finiront par une bonne soirée au refuge. Les stars de la journée sont les marmottes qui se laissent photographier comme des starlettes sur la croisette lors du Festival de cannes.

Nous posons nos sacs vers 17h30. Nous montons nos tentes et Nico soigne ses ampoules qui sont apparues dès le premier jour. Soirée avec un feu qui nous réchauffe et nous nous endormons comme des bébés.

Ah les petits déj’ en montagne… Que du bonheur… À tel point que nous décollons ce matin-là à 10H45. Rien ne presse !!! Nous nous promenons toute la journée en direction de Gavarnie à une altitude de 2000m. Pour le repas du midi, une prairie magnifique fait office de la salle à manger. Nous croisons même des chevaux qui gamdadent tranquillement avec une chaleur qui avoisine les 30°. Nous marchons durant 7 heures et répétons le rituel du montage des tentes, recherche de bois, et Apéro !

Le lendemain est la dernière journée, nous nous dirigeons vers LUZ st sauveur. Nous pensions avancer tranquillement par une descente légère. Mais avec la montagne, rien n’est simple, avant d’arriver à LUZ, une bonne cote nous rappelle les 3 jours passés dans cet environnement que nous sommes venu chercher.

A Luz st sauveur,  nous faisons du « stop » pour revenir à Cauterets car nos familles nous attendent.

Nous sommes, vous l’imaginez, ravis de ce périple où la déconnexion est totale, et nous pensons alors déjà à y revenir…

A bientôt, loac

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