Pour les impatients ....

Chapitre 3 : Les Hautes Pyrénées

 

Dimanche 7 août : Encore dans ma tente, j'entends faire toc toc à ma guitoune. C'est Nico qui vient me taxer mon réchaud pour un petit déj' sous tente car il a plu toute la nuit et ça bruine encore. Tous est plus difficile lorsqu'il pleut. Le rangement du bivouac se fait rapide et en route pour une matinée en direction du col de la pierre st martin. Une grimpette de 900m nous permettra de nous rendre au refuge Jeandel où nous comptons ravitailler un peu. Plus on monte, et plus le temps se dégage. Une fois la haut, il ne pleut plus mais la brume est toujours présente. Nous prenons un bon sandwich au refuge et nous discutons avec le gardien qui est un alpiniste et spéléologue confirmé. Une rencontre qui fut très sympathique. Nous repartons du refuge toujours sur le GR 10 pour une après midi dans un paysage de plus en plus minéral. Il fait beau et le coin est vraiment joli avec un passage avec cordes, ce qui lui donne un peu de piquant, mais cela reste très abordable. Nous sommes aux alentours de 1700m alti mais sur le GR 10, on sait que l'on va redescendre un moment ou un autre. On souhaite ne pas s'arrêter trop tard aujourd'hui pour faire sécher nos tentes et nous laver un peu. On commence à fouetter sérieusement !!!

                        

On arrête dans une cabane indiquée par un berger, hors sentier GR10. Nous nous trouvons en fait sur le tracé du HRP sans trop le savoir. Un randonneur, Fred, est déjà sur les lieux. Nous sympathisons, il vient de Tarbes et c'est un randonneur chevronné qui, par tranche de 15 jours, traverse les Pyrénées par le HRP. On se couche de bonne heure pour un levée le lendemain vers 6h du mat' pour une bonne journée de marche afin de récupérer le guide Veron dans ses estimations pour une traversée en 41 jours.

Bonne nuit à la cabane et on se lève dans une purée de pois avec un petit crachin. On se dirige vers LESCUN pour ravitailler un peu, au moins pour la journée, on est à sec. La descente est glissante, ce qui fait qu'à l'arrivée au bled, on compte : 2 gamelles pour nico et une pour moi. On repart sans tarder pour l'ascension du col de Barracq. Il bruine encore et la température n'est pas très chaude. Lorsqu'on arrive au col où un groupe de jeunes est autour d'un feu, ils repartent aussitôt nous laissant ce petit feu pour nous réchauffer. On déjeune là, et je me sèche les chaussettes et les pieds qui étaient bien trempés. Le soleil revient dans l'après midi et on descend jusqu'à BORCE où un biériste nous attend... ça motive bien les biéristes !!!! La descente est de 1000 D- et ce petit village est bien cool. On se sent bien en vacances. En face, à 10 minutes, un autre village, donc un autre B....., eh oui, obligé il fait aussi épicerie et on doit ravitailler pour 5 jours. Le bled s'appelle Etsaut et ce sera le bivouac pour la nuit. Nos voisins ne devraient pas trop de bruit, enfin on l'espère car juste à côté de nous, c'est le cimentière !!!.

Nico a son sac qui lui frotte dans le dos, ce qui lui provoque de belles égratignures. C'est gênant et ça commence à lui faire mal. Alors je joue parfois les infirmières et lui passe du désinfectant. Il espère que ça va passé vite car Fred, que nous avons croisé la veille, a connu un de ses amis qui a été obligé d'arrêter sa rando suite aux mêmes déboires. Il doit trouver une solution, laquelle ??? ( suspens!!!!)

Le lendemain, on attaque la haute montagne par le fameux chemin de la mature. On le pensait impressionnant, certes il est très joli mais rien de très technique. On prend quand même des photos car il est tout encaissé dans la roche et ma fois c'est très beau.

On se dirige vers le col d'Ayous, ascension de 1500m D+ où l'on croise pas mal de vautours qui en bons charognards dégustent une vache morte. Une fois au col, on mérite une bonne pause avec une vue imprenable sur le pic d'OSSAU qui domine par sa splendeur. Je le trouve vraiment beau ce Pic.

Ensuite on prend la direction du refuge d'Ayous. On se sent de plus de plus en haute montagne de part les paysage et la végétation qui se fait rare dans le coin. On croise pas mal de familles qui sont en randonnée pour la journée ainsi que certains qui ont loués des ânes pour une virée sur plusieurs jours.

Le soir, on bivouaque au pied du pic près de la cabane de Peyreget. Une fois le soleil couché, la température chute très vite et on va se coucher avec un petit 7°. On est bien crevé, normal on vient de se taper 2055 D+.

Le lendemain, de la glace s'est fixée sous la tente de Nico, mais avec nos duvets de compét', ni l'un, ni l'autre avons eu froid.

 

Voilà pour le moment, je vous envoie la suite dès que possible, bizzzzzz à tous à bientôt

Loac

Comments

[marathonix]

Il est en haut sur la gauche dérriére le rocher!

[normantoutix]

2055d+ UNE BONNE ET GROSSE JOURNEE? SI ON REGARDE BIEN ON DISTINGUE MIGUEL SUR LA PHOTO DU PIC. UNE BIERE EST OFFERTE A CELUI OU CELLE QUI LE TROUVE ? PAS FACILE !!!!!!