En route vers le HRP...
Nous partons d'Aulus au petit matin après une bonne nuit. Nos affaires sont pratiquement sèches et c'est agréable de les remettre sur le dos sans resentir l'humidité. Petite astuce pour sécher l'intérieur de vos chaussures détrempées : mettre du papier journal dedans toute la nuit, l'humidité s'y concentre et le tour est joué ...
Le ciel est bien bleu ce matin mais il fait frais. Nous repartons d'une altitude de 765mpour grimper jusqu'au port de saleix (1794) puis au port de bassies qui culmine à 1933m. Nous entamons cette journée par de la forêt. C'est souvent le cas lorsque l'on démarre notre étape d'une commune qui n'est pas situé en altitude. L'ascension devient un peu plus ardue lorsque l'on se trouve au pied du port de saleix. Plusieurs routes nous y emmènent, le plus court est bien raide, le moins raide est bien plus long.... une fois là-haut, une pause déjeuner s'impose. Pas de biériste en vue, un pic nic en plein nature. Ensuite c'est au tour au port de Bassiès où nous arrivons devant une vue splendide. Nous descendons découvrir cette maisonnette que l'on nomme également Refuge ou Bieriste. Nous goûtons donc à ce breuvage appelée communément "BIERRE" ( on peut rouler les "R" s'il on veut !!!).
Après cette petite pause, il commence à être tard. il ne fait pas nuit, mais le temps de trouver une place pour installer les tentes, le HRP ne sera pas rejoint ce soir. Ce sera pour demain. Cependant, nous sommes bien ici auprès des étangs de Bassies entouré des montagnes. Nous trouvons un abri en pierre et nous plantons notre bivouac à côté. L'abri va nous être bien utile pour s'abriter car il ne fait pas chaud ce soir. Nous allons pouvoir y faire un feu dedans pour passer une soirée avec chauffage avant de retrouver nos tentes. Une fois les tentes montées, nous allons à la cueillette de Bois. Chacun s'atèle à sa tache mais certain plus que d'autres. Je vois le père Ricardo qui commence à enlever d'un arbre mort une petite branche par là, une autre par ici. De mon côté, Je m'occupe de faire mon petit tas de bois. Plutôt fier de mon ramassage, je me retourne vers Ricardo et éclate de rire en voyant que l'abre mort ( au moins 1m70) n'est plus que souvenir, qu'il a tout simplement dépouillé. Nous avons eu du bois pour toute la soirée et aussi pour le lendemain matin où nous avons pris notre petit déj bien au chaud.
Bien à vous,
loac